Les ventouses

Les ventouses comme outil thérapeutique sont connues depuis la nuit des temps. Les premières traces retrouvées dans l’histoire remontent à 2000 ans avant J.C. en Égypte. Puis, elles sont apparues en Grèce où l’on retrouve de multiples traces. De nombreux exemples nous montrent que leur efficacité est incontestable !

Elles ont d’abord été faites de corne, puis en bronze ou autres métaux, en bambou puis en verre et même, de nos jours, en plastique. Elles s’utilisent de différentes façons : à chaud, à froid, scarifiée ou pas, statique ou mobile (massage).

Dans le monde, elles étaient souvent utilisées dans le giron familial. Peut être avez-vous, vous-même, des grands parents ou arrières grands-parents qui en utilisaient encore. En occident, elles ont été plus ou moins rayées de la carte au XXe siècle, surtout après la guerre, avec l’apparition, entre autre, des antibiotiques.

 

En France, depuis 40 ans, Daniel HENRY a dépoussiéré cette technique et partage sa connaissance et son expérience clinique au travers de formations et d’ouvrages. Il l’a même appelé « La Médecine des Ventouses ». Je suis heureux d’avoir pu y assister et ainsi compléter ma formation de base acquise en école de médecine traditionnelle chinoise.

Sa méthodologie est le résultat d’une approche pluridisciplinaire : la kinésithérapie, l’ostéopathie, la médecine traditionnelle chinoise et les techniques d’infiltration. Il propose ainsi une réelle rigueur, à la fois dans le raisonnement clinique et aussi dans l’application technique des ventouses.

Elles fonctionnent un peu à l’inverse d’un massage classique fait de pressions. Ici, on va utiliser le principe de la dépression afin d’appeler notamment le sang depuis les profondeurs jusqu’à la surface. Elles vont être positionnées sur les points d’acupuncture, les trajets de méridiens, les origines/insertions des muscles et sur les points « gâchettes » ou « trigger points ».

En résulte souvent des traces circulaires rouges plus ou moins sombres qui peuvent rester visibles jusqu’à 5/6 jours dans le pire des cas. Traces devenues populaires depuis leurs apparitions, entre autre, sur Michaël Phelps aux Jeux Olympiques de Rio.

Elles ont donc un intérêt connu dans la pratique sportive, en préparation ou en récupération.

 

Il y a 5 grands principes d’actions :

  • Mécanique (vasculaire)

  • Métamérique

  • Humoral

  • Auto-hémothérapique

  • Antalgique

Et en découle 7 résultantes thérapeutiques :

  • Antalgique

  • Circulatoire (dépuratif, décongestif)

  • Respiratoire

  • Antiallergique

  • Viscérale

  • Reflexe

  • Stimulation immunologique

 

Elles peuvent être utilisées seules ou en complément de traitement en acupuncture, massage Tui Na, Gua sha, moxibustion. Elles sont utilisables à tout âge !

Elles sont aussi avantageusement utilisées avec les Huiles Essentielles. En effet, par ouverture des pores de la peau et appel du sang, elles vont en faciliter et en accélérer la pénétration, donc l’effet. L’huile essentielle sera choisie en fonction de la pathologie, de la saison ou de l’effet souhaité.

 

Les ventouses peuvent être utilisées dans les cas suivants (liste non exhaustive):

  • Rhumatologie, entorse, tendinite, gonalgie, scapulalgie, épicondylite, arthralgie, lombalgie, sciatique…

  • Traitement de la douleur…

  • Syndrome de l’essuie-glace, épine calcanéenne, épaule gelée…

  • Céphalée, névralgie, migraine…

  • Gynécologie, hypofertilité, troubles sexuels, décongestion pelvienne…

  • Viscéral, digestif, Intestins…

  • Troubles respiratoires, pneumologie…

  • Sport

Elles seront contre-indiquées en cas de cancer, tuberculose, certaines cardiopathies, anémie sévère, thrombopénie…

 

Chez SanBao, elles seront utilisées comme un outil à part entière, après un bilan énergétique complet. Elles peuvent remplacer les aiguilles pour ceux qui les craignent. Elles peuvent aussi faire l’objet d’une détox ou d’un rééquilibrage saisonnier.